L’objet du délit ? Un smartphone, celui d’Amina, autour duquel gravitent trois personnages. Chacun va délivrer son récit de vie, qui le lie à cet objet : depuis l’esclavage dans les mines du Congo jusqu’à l’amour inconsidéré d’un homme pour cette jeune femme pleine de colère. De quoi questionner les conséquences de la sur-numérisation de nos sociétés. Une ode à la nature qui oscille entre tendresse, rage et poésie. Vous ne verrez plus jamais votre smartphone comme avant.
1. La solitude du 3è jour (20 mn) Un homme rencontre une femme au bord d’un désert. Elle s’appelle Amina. Lui préfère maquiller son nom. Pendant 3 jours, ils marchent. Pendant que l’un parle, l’autre crie. Pendant que l’un raconte la poésie de ses souvenirs, l’autre dénonce l’emprise des multinationales. Entre eux deux, un téléphone portable : celui d’un monde en déroute.
2. Sept réalités sur le coltan (30 mn) Ces réalités posent des questions d’un tel merdier que tu aimerais les voir ailleurs que dans ta tête. Comme le dit une personnalité d’un observatoire africain : voilà le grand paradoxe de notre ère numérique, les entreprises les plus technologiquement inventives peuvent fabriquer des smartphones sans se soucier de dire où et comment elles se procurent le coltan qui entre dans leurs conceptions. Où et comment ? Le dirigeant d’une de ces mines au Congo – celle qu’a fui Amina, se propose d’y répondre… sans concessions. Ça secoue !
3. Effacer les morsure (20 mn) Il était l’énigme de « La solitude du 3è jour », le Nigérian qui sait que la poésie en transe peut réparer les blessures infligées à la terre. Un plaidoyer pour réconcilier le monde avec une simplicité qui ne devrait jamais nous quitter.
Emmanuel LAMBERT :
Écriture, mise en scène et jeu
Spectacle choc - Fable de société - 1h10
public adulte à partir de 16 ans
Critique | Société | Technologie | Rage | Tendresse